Constantine
Quelques données caractérisant Constantine :
Superficie : 2 288 Km2
Population : 900 000 habitants
Nombre de Daïras : 05
Nombre de communes : 06
Position géographique : Centre de l’est algérien, à 245 Kms de la frontière Algero-Tunisienne, à 431 Kms d’Alger vers l’ouest, 89 Kms de Skikda vers le nord et à 235Kms de Biskra vers le sud.
Elle est bâtie sur un majestueux rocher situé sur les deux côtés de Oued Rhumel, elle est ainsi cernée par de véritables obstacles naturels. Les repères géographiques montrent que la région n’est pas homogène par rapport à sa position et par rapport au niveau de la mer.
Constantine est un centre urbain à forte concentration humaine, ce qui fait d’elle la troisième ville du pays. Le climat de la région est continental, caractérisé par une chaleur de 25-38° en été et un froid de 0-12° en hiver.
Le plus important cours d'eau de Constantine est l'Oued-Rhumel qui prend sa source dans les monts de Ferdjoua (Mila).
Son principal affluent, est l'oued-Boumerzoug qui prend sa source dans la région de Ain –Mlila dont les eaux sont largement utilisées pour l'irrigation, fertilisent les terres, l'important groupement thermal de Ain Fesguia situé vers la tête de la vallée, a été capté et alimente en eau potable la ville de Constantine.
Quelques monuments à ne pas rater :
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La Cathédrale
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Le Palais du Bey
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Le Théâtre
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La nouvelle mosquée Emir Abdelkader
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Le Musée Mercier
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La statue de Lamoricière
Djemila
Antique Cuicul, nom autochtone qui désigne sans doute l'origine du premier établissement humain en ce lieu...
Fondée par l'empereur Nerva au 1er siècle de notre ère sur un éperon rocheux entre les oueds Guergour et Bétame, la ville qui comptait approximativement 10.000 habitants était entourée avec son Forum, ses Marchés et ses temples d'un première enceinte.
A son apogée au 3ème siècle, les maisons débordaient de toute part, l'enceinte étant devenue trop étroite.
Sous le règne de Caracalla, fils de Septime Sévère (né à Leptis Magna en Libye), l'extension de la ville va connaître un développement extraordinaire avec un nouveau Forum et des monuments grandioses tels que l'Arc de triomphe, le temple des Sévères...
Son site géographique accidenté, ses vestiges d'une valeur exceptionnelle font d'elle une des plus belles villes du monde antique.
Souk Ahras
Souk Ahras s'appelait Thagaste dans l'antiquité.
Située à quelques 100 kms au sud d'Annaba sur des pentes orientées au Sud Est, elle est arrosée par l'oued Medjerda qui finit sa course en Tunisie.
Thagaste fut la patrie de Sainte Monique (331-387) et mère de Saint Augustin (354-430).
Un musée est consacré à ce fils du pays qui reste considéré comme l'un des plus grands penseurs de l'Eglise catholique.
En longeant le cours de la Medjerda vers le Sud Ouest, on arrive après 35 km à Thubursicum Numidarum qui garde des vestiges antiques d'une grande valeur archéologique.
Il ne faut surtout pas oublier que dans la région de Souk Ahras se trouve aussi la célèbre Madaure, vieille ville numide, érigée en colonie romaine vers le 1er siècle de notre ère.
Saint Augustin y fit ses études et elle vit naître Apulée, grand écrivain latin du 2ème siècle, auteur de "l'Âne d'Or".
Bien des surprises vous attendent dans cette partie de l'Algérie à la personnalité bien trempée et aux paysages contrastés qui ne laissent aucun visiteur indifférent.
Sétif
Située au centre d'un vaste plateau céréalier à quelques 320 kms à l'Est d'Alger, à l'emplacement de l'antique Setifis dont on retrouve actuellement les ruines, dans un site admirable.
Cette ville est bâtie en damier du type de la plupart des cités algériennes créées vers le milieu du 19ème siècle par la colonisation.
Depuis l'indépendance du pays, Sétif a judicieusement multiplié plusieurs fois sa superficie en s'étendant de toutes part et mérite amplement le déplacement.
Sétif reste dans l'Histoire antique la capitale Setifis et son musée, son quartier des fouilles, son rempart Byzantin sont là pour nous le rappeler... Mais pas seulement car le centre ville possède autant de charme tant par le souvenir de son héroïque population que par ses monuments tels que Ain-El-Fouara, ses artères ombragés et ses mosquées.
Tebessa
Située à 850 m d'altitude sur le revers Nord des avants monts du Djebel Dokkane au milieu de terres fertiles et de ressources forestières appréciables, Tebessa est une région où l'occupation humaine est des plus anciennes.
Les fouilles effectuées dans la région sont particulièrement riches en industrie de l'époque Capsienne et Néolithique.
C'est sous le nom de Théveste que Tebessa vivait dans l'antiquité. Elle a vu le quartier général de la troisième légion d'Auguste s'y installer avant Lambeze.
Beaucoup de vestiges de l'antiquité tels que l'Arc de triomphe de Caracalla, le temple de Minerve du début du 3ème siècle la caractérisent.
Par ailleurs, la Basilique dédiée à Saint Crispine constitue un des plus importants monuments encore debout : il date du 4ème siècle.
La ville moderne avec son développement expronentiel est parsemée de nombreuses ruines antiques qui nous rappellent à chaque instant sa forte personnalité.
Les environs de Tebessa n'en sont pas moins intéressants et feront le bonheur des néophytes et des spécialistes.
Annaba
Quelques données pour caractériser Annaba :
Superficie : 1412 km2
Population : 557 818 habitants
Nombre de Daïras : 06
Nombre de communes : 12
Climat méditerranéen, humide
Position géographique : A 600 Kms à l’est d’Alger, 155 Kms au nord-est de Constantine et à 100 Kms à l’ouest de la frontière tunisienne (300Kms de Tunis).
Elle s'étend sur 1412 Km² soit 0,06% du territoire national
Elle est limitée géographiquement par :
• la Méditerranée, au Nord
• la Wilaya de Guelma, au Sud
• la Wilaya d'El-Tarf, à l'Est
• la Wilaya de Skikda à l'Ouest
Son relief est constitué principalement de :
• Montagnes à vocation forestière : 52,16%
• Collines et piémonts : 25,82 %
• Plaines : 18,08%
La région est richement arrosée (650 à 1000 mm/An), sa température moyenne est de 18°c.
Elle possède un lac, le Fezzara qui couvre 6600 ha et l'Oued Seybouse, long de 255 Km, y trouve son embouchure. Elle compte 12 communes et 06 daïrate (sous préfectures) : Annaba, Seraïdi, El- Bouni, El-hadjar, Sidi Ammar, Ain Berda, cheurfa, El-Eulma, Berrahal, Oued El-Aneb, Tréat, Chétaïbi.
Potentiel touristique :
Il est à la mesure de sa position géographique sur le littoral et son relief montagneux, sa corniche et sa côte offrent les meilleures opportunités au tourisme balnéaire. Quant à la commune de Seraïdi, qui culmine à 1008 mètres, elle reste une potentialité majeure pour le tourisme de montagne et climatique.
Annaba dispose d'infrastructures touristiques
A l'embouchure de la Seybouse, Annaba adossée au massif littoral de l'Eddough couvert de chênes-lièges et de chêne à feuilles caduques, est le déboucher maritime de l'Est Constantinois.
C'est le pays du jujubier d'où son nom Annaba.
Cette ville n'a pas toujours connu ce nom puisque dans l'antiquité elle portait le nom de Hippo Regius.
Les habitants d'alors édifièrent une ville neuve à l'abri d'un promontoire non visible de la mer qui reçut le nom de Bona El-Djadida, d'où le nom de Bône en Français.
Au 16ème siècle, elle reçut alors son nom définitif de Annaba (Jujubier ces arbres étaient alors nombreux dans la région).
Annaba est caractérisée par la richesse archéologique exceptionnelle de son sous-sol où il reste beaucoup à découvrir à côté des ruines de l'antique Hippone et de son musée.
Qui dit Annaba, dit aussi Saint Augustin qui y mourut en 430 après avoir été son évèque.
Annaba c'est aussi la vieille ville précoloniale avec ses maisons vernaculaires où trône la mosquée Sidi-Boumerouane. Dans tout cela, il ne faut pas oublier le cours de la révolution ancien cours Jérome Bertagna au coeur même de la ville coloniale et plein de petites choses sympathiques propres à Annaba.
A voir :
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Hippone
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La Casbah
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Ras El Hamra
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La basilique st Augustin
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La mosquée Abou Merouane
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Le mausolée de Brahim Ben Toumi